URUGUAY
URUGUAY
DU 27/04/12 AU 10/05/12
Nous entrons dans notre 17 ième et dernier pays à découvrir, le ton est donné dès le passage en douane : l’Uruguay sera “muy tranquilo”…le douanier refuse de noter notre numéro de châssis sur l’importation temporaire du véhicule sous prétexte qu’il y a trop de chiffre à écrire…trop fatiguant et inutile selon lui …Bienvenidos !!!
C’est à Chuy , en zone franche, que nous dénichons nos valises en prévision de notre fameux retour, celles ci à un prix dérisoire : 16 dollars l’une…il s’agit surement de bagages jetables à usage unique, tant pis on prend le risque, les 3 réunies ne nous coutant même pas le prix d’une !
Et quel immense bonheur quand des commerçants nous tiennent la jambe en …espagnol (pardon en castellano !!!)…on peut enfin de nouveau communiquer sans avoir l’air ridicule , ça fait un bien fou !!!
A la recherche d’un bivouac pour passer la nuit, nous longeons la plage et repassons , sans le savoir, du côté brésilien…c’est le lendemain que nous nous en rendons compte quand nous apercevons une petite guérite sur laquelle est inscrit “douane”, dans l’obscurité de la nuit nous ne l’avions pas vu et le douanier n’a pas dû dénier sortir en nous voyant passer : trop fatiguant !
Nous passons quelques jours glacials au parque Santa Teresa où l’on se trouve un coin tranquille sur la playa grande…en même temps pas bien difficile de trouver un endroit calme, on est hors saison et il n’y a quasiment personne dans le parc.
On visite la forteresse ainsi que le jardin botanique.
On tente de rejoindre Punta del Diablo à pied, le long de la plage, mais on rebrousse chemin après s’être pris une bonne saucée.
Nous décidons donc d’y aller en camping car.Le petit village de Punta del Diablo est charmant avec ses cabanes en bois colorées, il a des airs de refuge pour soixante-huitard .
Le soleil pointe de nouveau le bout de son nez et fait monter en flèche le thermomètre, nous passons de températures hivernales à estivales , le tout alors que nous sommes en automne…et ce n’est pas pour nous déplaire !
Nous reprenons la route jusqu’à Valizas . Sous un temps radieux nous partons pique niquer dans les dunes , quelques rochers nous servent d’abris du vent qui nous envoie des milliers de grains de sable en pleine figure .
Le paysage est magnifique, sauvage et paisible à la fois.
Une maison en bois retenue par des cordes apporte une petite touche insolite à ce décor déjà bien particulier.
A Pedrera , les enfants s’amusent à déloger des crabes pendant que Greg, pris de bonnes résolutions, se remet au footing .
Nous regagnons la belle Punta del Este où nous attend notre nouvelle carte bancaire. Loin de l’agitation estivale, cette ville est vraiment agréable et nous y restons quelques jours.
Sur le port, des lions de mer font l’animation : ils sont regroupés près des stands de pêcheurs et attendent que ces derniers leur jettent des morceaux de poisson.
Nous parcourons les ruelles de la ville et longeons la plage jusqu’à la sculpture bien connue de la Mano del Ahogado (la main du noyé) qui semble, dans un dernier sursaut, vouloir se raccrocher à la vie.
Un peu plus loin, nous nous arrêtons à Punta Ballena. Nous apercevons une drôle de construction : la casapueblo, maison devenue musée aux murs ondulés et tout de blanc vêtue.
Après quelques centaines de kilomètres, nous voici à Colonia del Sacramento avec son joli centre historique aux ruelles pavées et aux nombreuses voitures d’époque.
On bivouaque près de la plage , non loin d’un centre équestre.On voit passer des chevaux de course magnifiques très athlétiques.
Le soir, on se fait un petit asado avec la gouteuse viande uruguayenne, une des meilleures d’Amérique du Sud…Mumm !
Une dernière halte à Nueva Palmira puis nous empruntons le pont international qui nous ramène en Argentine d’où notre camping car doit prendre le large…